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une vie de femme de 1919 à nos jours...
17 juin 2013

Texte sans titre

Monsieur de la Gredinière sort de sa Mercedes pour aller chercher Mademoiselle Vertuchon. Ils doivent se retrouver pour aller au théâtre.

Monsieur de la Gredinière est sanglé dans un costume gris foncé, cravate gris clair en soie, chapeau mode, pochette à la veste, l'ensemble très  C.C.C.C.

Mademoiselle Vertuchon sort de son appartement, cheveux bien coiffés, mains manucurées. Elle porte un tailleur ministrable noir, cravaté d'une écharpe de soie bleue, ses chaussures à talons aiguilles sont de même couleur ainsi que son sac à main. Allure très BCBG.

Monsieur de la Gredinière travaille dans les assurances, il est d'une honorabilité respectable.

Mademoiselle Vertuchon est attirante, tout en elle est animé par le souci de plaire. Elle est secrétaire de Direction dans un de ces grands bureaux parisiens.

Ils ont décidé d'aller au théâtre voir une nouvelle pièce "les Naufragés des Droits de l'Homme"

Le théâtre est en banlieue tranquilleils discutent dans la voiture de la culture homéopathique qui est la leur, "rien que du naturel".

C'est dans une vaste salle des fêtes que sont installés les fauteuils de cinéma et la scène estvoilée par le traditionnel rideau rouge.

Le public arrive: des gens du quartier, de nombreux jeunes en jean et casquette.

Leur entrée est bruyante mais bientôt le spectacle commence.

Les acteurs ont de bonnes intentions mais une réalisation modeste et confuse...

Les Droits de l'Homme sont bafoués dans tous lespays en guerre ou guerillas mais l'action est si lente queles jeunes commencent à se bagarrer à coups de cacahuètes et à en asperger l'auditoire.

Monsieur de la Gredinière et Mademoiselle Verdichon sont exaspérés et songent à la grande déchue qui est la leur...Lui, pense à sa famille de militaires fleurant bon l'hérédité glorieuse. Il se fâche et invective les jeunes qui à coup de sifflet lui répondent.

Le spectacle est interrompu sur un bide retentissant...C'est une huée générale et la police arrive s'écriant: "en voilà que nous allons prendre en plein flag".

Monsieur de la Gredinière et Mademoiselle Verdichon décoiffée et piteuse se précipitent vers la sortie essayant de sauver la mise!

GISELE

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Commentaires
L
Comme quoi... Il faut bien choisir les spectacles que nous allons voir... Si toutefois nous avons la chance d'aller en voir...<br /> <br /> Bonne journée Gisèle<br /> <br /> Céline
une vie de femme de 1919 à nos jours...
  • "la vie est un éternel recommencement: "bienvenue!à tous nos descendants" c'est le besoin incessant de dire ma vie, dans ses moindres événements..de laisser une trace de mon passage en ce monde pour mes enfants et petits-enfants qui vont me succéder.
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